Sadomasochisme – Est-ce une maladie ?

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Le Sadomasochisme est considérer comme une pratique sexuelle dégradante et même une maladie pendant un temps. Cette pratique garde un certain mystère. Dégoutante et éprouvante pour certains, mais intrigante et mystérieuse pour d’autres. Nous allons donc vous expliquer en quoi consiste cette pratique.

Le sadomasochisme : qu’est-ce que c’est ?

On pet définir le sadomasochisme comme une pratique sexuelle où l’emploi de la domination, la douleur et l’humiliation. Le but étant de parvenir à atteindre le plaisir. Cette définition du sadomasochisme évoque l’existence de deux partenaires.  D’une part, celui qui a un désir de soumission pour le masochisme. Et celui qui a un désir de domination à savoir le sadisme sexuel.

Mais alors, quelle est la profonde différence entre le sadisme et le masochisme ? Le sadisme est la partie la plus problématique de cette pratique. Et c’est la raison pour laquelle elle est difficilement acceptable. Dans les dérives les plus fortes, le sadomasochisme extrême peut arriver à des agressions ou viols par exemple. On remarque que c’est le cas des individus qui possèdent une personnalité briser.

Est-ce que le sadomasochisme est une maladie ?

Si l’on se base sur L’étude du masochisme dans la psychologie, ce n’est pas une maladie. Elle est considérée comme une excentricité sexuelle. “Tous les goûts sont dans la nature“, on ne peut donc reprocher réellement l’existence de cette pratique. Ou encore condamné les personnes qui la pratique. Néanmoins, il est important de rappeler que si elle n’est pas interdite, elle est assez risquée. C’est pour cela que le consentement entre les partenaires est primordial.

Sadomasochisme – Les causes de cette pratique

Les raisons qui peuvent amener vers cette pratique sexuelle sont assez nombreuses :

  • La simple curiosité. Certaines personnes peuvent se demander ce que cela peut apporter. Ce que peuvent ressentir les personnes qui s’adonnent à cette pratique. Ou encore comment savoir si je suis masochiste ? L’homme étant un animal curieux par nature, cela pourrait l’intriguer. Et en essayant certaines personnes y prennent goût et se laissent happer dedans.

  • Le désir de soumission. Pour le masochiste, le fait de se soumettre connote une idée de faiblesse. Cela se traduit par un certain manque de confiance en soi selon certains psychologues. Effectivement, la personne qui se soumet perd toute possibilité de se diriger. Il n’est plus obligé de se penser par lui-même. Dans une société comme la nôtre où chaque décision compte, ou vous êtes sous une pression constante, cette pratique est vue comme un moyen récréatif. La personne peut en effet le temps de ce moment sortir de son rôle et en endosser un autre pour évacuer sa pression interne et sa frustration.

  • Le désir de domination. Le désir de domination et de pouvoir présent chez le sadisme connote un désir de contrôle. Dans la majorité des cas, on suppose que cette personne est loin d’être épanouie. Certains psychologues avancent que ce désir de dominer et d’infliger de la souffrance suppose que la personne lui-même ressent de l’oppression. Alors pour s’affirmer, et donc sortir de cette version de lui opprimé, il devient l’oppresseur.

Le sadomasochisme – Est-ce une Pratique saine ?

On peut être assez mitigé sur cette question. Dire ouvertement que cette pratique n’est pas saine c’est la qualifier de perversion narcissique. Et dire qu’elle est saine revient à ouvrir la boîte de pandore. On peut avancer le fait que cela va surtout dépendre des partenaires.

Assurément, en l’absence de consentement cela peut être réellement dangereux pour le masochiste. Il se peut qu’il tombe entre les mains d’une personne mal intentionnée et que la pratique dérive. Il sera alors en danger car les atteintes corporelles sont celles qui marquent cette pratique. D’autant plus que le tortionnaire pourrait dépasser le consentement de sa victime qui devra subir.

La position de Krafft-Ebing et Freud

Les noms de Richard Von Krafft-Ebing et de Sigmund Freud ont des places importantes dans la détermination du sadomasochisme. Ils se sont penchés sur l’évolution de cette pratique à travers l’histoire. Leurs objectifs étant de voir la relation entre l’excitation sexuelle et la abus ou la violence.

L’analyse de Richard Von Krafft-Ebing

Selon son analyse, le sadisme et le masochisme sont les deux faces d’une même pièce. Ils sont considérés par ce dernier comme des anomalies sexuelles complémentaires. Le sadisme selon lui trouve son plaisir dans la soumission vis-à-vis de son partenaire. Tandis que le masochisme prend plaisir à dominer et à commettre un abus sur l’autre.

L’approche de Sigmund Freud

Comme pour son homologue, Freud a tout d’abord insisté sur la complémentarité entre les deux dans l’analyse du sadomasochisme sur le plan sexuel. Selon lui, il ne suffit pas de dire que ce sont de simples anomalies. Ils sont bien plus complexes que cela. Les fantasmes du sadomasochisme en ce qui concerne le sexe sont différents de ce que l’on pourrait qualifier de normal.

Dans son approche, il a mis en avant le fait qu’il y ait une double identification. D’une part pour le tortionnaire et d’autre part pour la victime. L’utilisation du terme victime rend le tout assez compliqué car cela pourrait supposer qu’il n’est pas réellement consentant. Hors les deux devraient être sur la même longueur d’onde pour que cela soit réellement un plaisir partager.

L’idée contemporaine sur le Sadomasochisme

L’approche actuelle est bien différente. En effet, aussi bien pour l’homme que pour la femme le sadomasochisme vendu dans une video sur Tukif ou un film est une réalité. La compréhension du point de vue social est celle qui intrigue les scientifiques.

Comment le masochisme peut-il avoir du plaisir en souffrant ? Mais c’est quoi un masochiste ? La personne qualifiée de masochiste est une personne qui prend plaisir à se sentir dominée. Ce type de personne peut se mettre en danger dans certains cas. Des pervers narcissiques pourraient en effet profiter de cela.

La vision de la société sur le sadomasochisme

Pour la société cela reste une pratique assez controversée. Etant donné que le fait d’avoir mal ou d’infliger de la douleur à une autre personne est assez mal vu. L’initiation au sadomasochisme par l’accessoire ou lire un livre sur le sujet n’aide pas. La pratique étant dans le sens contraire du courant pensée ou du bon sens pour la majorité. L’idée de vivre et laisser vivre étant difficilement accepter dans cette situation.

Est-ce que le Pervers narcissique est un adepte du Sadisme ou un masochiste ?

Cette question mérite d’être posée au vu du caractère du pervers narcissique et de la personne adepte de sadisme. Cette idée de vouloir infliger de la douleur et de dominer une autre personne reviennent dans les deux cas. Les deux pouvant avoir des effets non négligeable sur la victime.

La nuance qu’il faut faire est la suivante. Un pervers narcissique aura en effet souvent tendance à avoir des désirs de sadisme envers la personne qu’elle contrôle. Alors qu’une personne ayant des pulsions de sadisme n’est pas forcément un pervers narcissique. Il se peut que cette dernière utilise uniquement cela comme un exutoire de la pression quotidienne qu’il ressent.

Afin de ne pas faire d’amalgame et de vous retrouver sans confus si vous êtes adepte de cette pratique. Mais vous avez des doutes sur la nature de votre partenaire. Un psychologue pourra vous aider à vous situer et à analyser votre situation. Un point de vue extérieur et professionnel est toujours utile.

Cristina Balan
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